Une rumeur lointaine de la rue accompagne le début du
spectacle qui tient alors davantage de
la danse contemporaine que du hip hop.
La virtuosité de cette danse de la rue revue par la capoeira
prend de l’ampleur quand les duos passent aux trios puis au grand groupe.
La tension, dans les nerfs de cette danse qui a traversé les
océans et commence à prendre de l’âge, parcourt la représentation.
Des reflets sur le parquet
brillant et des effets avec l’obscurité apportent de jolies nuances à des mouvements qui utilisent,
plus que de coutume, le sol.
La musique que l’on attend apparaitra par bouffées, ainsi
que les acrobaties furtives, les brefs
moments d’harmonies.
L’énergie, la vivacité montent en intensité tout au long de
l’heure qui passe vite, le spectacle est
intéressant et certaines figures sont originales comme des courses à reculons
vigoureuses; par contre la cambrure des
corps à l’arrière m’a plus torturé que séduit.
Depuis ma bonbonnière j’étais plus en recherche de concorde
que de violence même si celle-ci a des séductions fulgurantes.
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