Sur la colline de Fourvière, celle qui priait, les catholiques ont cru bon d’écrire au néon : « Merci Marie », c’est que le sens premier de la fête échappe à beaucoup, comme est devenue bien lointaine la voix de cette religion.
Des sources bien informées débrouillent sur le web ce qui ressort du 8 septembre date de la naissance de la vierge, de la célébration le 8 décembre due à un report pour cause d’inondations de l’atelier du fondeur de la statue qui devait être inaugurée plus tôt.
La ferveur populaire a imposé en 1852 ce beau rite qui fait la fierté de la ville et a attiré cette année trois millions de spectateurs.
L’importation des chars lumineux de Yokata au Japon qui défilent dans la presqu’île amène une dimension humaine à ces trois jours où les lux émerveillent.
Sur la place des Terreaux la circulation des piétons est à sens unique pour canaliser la foule colossale qui vient apprécier la cavalcade poétique de chevaux sur les façades qui se recomposent dans un rythme étourdissant.
Les spectateurs peuvent jouer avec le flipper géant projeté sur la façade du théâtre des Célestins.
Des bonhommes de néons dansent sur la place de la République et leurs reflets sur les plans d’eau multiplient la virtuosité de l’installation.
Les ballons lumineux autour de la célèbre statue équestre de Louis XIV sont d’une simplicité qui va bien à la beauté.
Un coup de vin chaud, mais nous n’avons pas eu le temps de tout voir : une envolée de papiers à la mairie, des projections sur la cathédrale Saint Jean toute ravalée de frais, ni les installations au parc de La Tête d’or…
« Merci Gégé » « Merci GDF Suez ».
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