Au sortir de son cours, la prof se crame.
Le ministère de l’éducation nationale venait de mener une campagne publicitaire de recrutement de quelques enseignants pour quelques postes qui n’ont pas été encore dévastés.
Et le ministère de la santé qui n’arrive plus à embaucher des infirmières a fait de même.
Ils ont tout salopé !
Si les professions médicales n’apparaissent plus comme désirables, c’est que notre société est bien malade.
Regretter la modestie de la paye des profs pour justifier le tarissement du recrutement ne vaut pas un clou.
Le mal est plus profond : « dans la transmission des valeurs boursières et dans la confusion entre le bien et le mal, l’instituteur ne pourra jamais remplacer le trader ou le gestionnaire de fortune promis à la légion d’honneur ».
« Burn out » est le terme en vogue, quant à "stress", il mélange les grandes détresses aux contrariétés, voire à des incitations à s’impliquer, à travailler.
Des policiers se suicident, des paysans se pendent, des enfants...
Utopie : la sérénité devrait être la condition évidente pour que l’école fonctionne.
Confiance mutuelle entre prof et élèves où un avis au stylo rouge ne serait pas considéré comme un traumatisme, une note comme une arme contondante, où le discernement serait une composante de l’intelligence, comme on disait : vivre en intelligence.
.............
Dans le Canard de cette semaine:
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire