Après la Bretagne et Paris, le peintre chinois est venu à plusieurs reprises dans les Alpes, et le résultat des ses travaux sur papier de riz est en exposition jusqu’au 28 février au musée de l’Ancien Evêché. Une cinquantaine d’encres et aquarelles tout en délicatesse sont présentées.
Disparu en 2008, le peintre calligraphe renouvelle le genre en proposant sans tapage des cadrages originaux avec des réserves dans les lavis qui laissent les œuvres respirer. C’est quand il est le plus chinois que je l’ai apprécié, avec ses brumes, ses espaces inhabités. Lorsqu’un canoë déboule dans ses torrents, je préfère une envolée de feuilles pour animer le paysage. Bien des panoramas nous sont familiers, mais il réchauffe nos regards, aidé par des cartels qui apportent quelques nuances poétiques en approchant une tradition de la montagne (shan) et de l’eau (shui) toute indiquée pour nos chaînes entre Méditerranée et Léman.
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