Longtemps après que les cercles de sciure ont disparu, des
québécois, une nouvelle fois, nous procurent bien du plaisir dans le domaine des arts du cirque,
mais cette fois pas de Soleil au théâtre (du) : bonnets
et boules de neige pour sept acrobates et un musicien en « temps de
poudrerie » comme disait Vignault autre vigoureux bienfait poétique de ce
bout d’Amérique tant aimé.
Parce que « l’hiver est plus qu’une saison, c’est
un mode de vie », « le ministère canadien du froid, de la froidure et du
brrrrrr » donne quelques conseils clownesques qui ne marqueront quand même pas les
mémoires, alors que les performances acrobatiques le long des mâts, au bout de sangles
à tourner les têtes, font frissonner, de plaisir, la salle.
Le pianiste à
roulettes accompagne le ballet des
artistes au trampoline, avec quatre cerceaux pour un contorsionniste, des mains
à mains époustouflants de force et de grâce, des jonglages étourdissants au moyen de pelles à neige, et des sauts à la corde parfaitement coordonnés avec des
écharpes…
La séquence de patinage guillerette et naïve s'accorde parfaitement au
thème, dans l’esprit candide de la troupe, nous offrant un final poétique et athlétique
très applaudi autour d’une structure
parallélépipédique dont ils ont joué avec virtuosité pendant une heure
et quart.
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