Une infirmière en néonatalogie sur la pente descendante, pour
ce qui concerne sa courbe de fertilité, se met en ménage avec un ingénieur
financier.
Nous sommes en ville dans un univers plus féminin que chez Dupuy et
Berberian mais aussi finement traité.
Les papotages amicaux peuvent produire de petites blessures
quand il est si souvent question de problèmes de couple et que se rappellent
les normes de tous côtés. La solitude éloigne pourtant les rêves de prince
charmant.
Le propos féministe s’inscrit dans un récit de vie sans
éclat, avec un sourire sans illusion.
Quand il est question de femme trentenaire, Bridget Jones,
franche et drôle, devenue une référence archétypale s’impose. Mais suite au
succès du personnage, les critiques affluent comme dans le domaine de la BD, avec
la question : « Faut-il en finir avec la
BD « girly » ?Maintenant que la déconstruction supplante la construction,
j’en suis à aimer encore davantage le genre incarné par Penelope Bagieu ou
Margaux Mottin, certes plus étroit que celui dont Bretecher fut la pionnière, mais
aussi bien vu. Ces 150 pages sont de la même veine.
Les dessins frisottants, légers, aux discrètes couleurs
pastels s’accordent à un scénario limpide.
Un certain romantisme ne disparait
pas sous l’acuité du regard. Champagne !
Bon... là, le graphisme est moins.. romantique pour mes yeux de plus romantique que moi tu meurs...
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