« Le bel été » sonne mieux, mais il s’agit d’une
série où chaque chapitre dit bien le temps des vacances.
La 4L désormais en vente après 30 ans de service est le
véhicule de la nostalgie remontant à l’année 62 celle de « let’s twist
again ». La voiture surchargée ne verra pas l’Estérel dont les nuances de
rouge ont permis de la baptiser.
La famille s’arrête cette fois à Saint
Etienne où la belle-mère impose ses choix : pas de frites pour son mari et
guide Michelin pour éviter de flâner.
« C'est vrai que
ta mère est parfois un peu "vieille France"
- ce qui la fout mal pour
une Belge, j'en conviens
- mais elle a ses bons côtés tout de même. »
Bien sûr le père avait retardé le départ en vacances comme tout dessinateur
belge, mais autour du couple aimant, Gros Papy et celle qui accepte enfin
d’être appelée Mamivette par sa charmante petite fille, l’indulgence est de
mise.
Pas de mièvrerie, mais une tendre acceptation des
différences où ne sont gommées ni la complexité des relations entre générations,
ni les secrets pudiques éloignant les caricatures.
« Vieillir c'est
comme conduire une voiture, on a beau regarder la route devant soi, on ne peut
s'empêcher de zieuter tout le temps dans le rétroviseur. »
La vie peut être simple quand joie et bonne humeur sont au
rendez-vous !
Comme cette BD solaire à lire avec un Schweppes tout frais sorti de la glacière.
Ça a l'air bien, merci...Frais.
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