Ce film inspiré du roman de Jérôme Ferrari « Une vie
violente » parcourant les 20 dernières années de l’histoire de la Corse ne
répond pas aux interrogations que soulèvent les rapports des insulaires au
continent, entre volonté d’indépendance et dépendance envers l’état central.
Pendant ces deux heures, seule transparait la lassitude de
la compagne d’un énigmatique indépendantiste souvent en prison.
Malgré les
ellipses, l’absurdité des engagements atteint son apogée lorsque les jeunes
mâles du FNLC s’entretuent, c’est alors que le point de vue des femmes un peu plus développé aurait pu être intéressant. Difficile cependant de partager les
sentiments de la mystérieuse jeune photographe puisqu’une voix off se charge d’expliquer
ce qui n’apparaît pas à l’écran.
Pas une de ses photos ne sera retenue lors de
son voyage à Vukovar, où la guerre en 91 n’était pas du cinéma. Mais cette autre bonne
idée n’est pas exploitée non plus.
Le titre souligne
l’importance d’un rapport aux images qui s’avère bien peu traité, alors qu’avec
son appareil la débutante « mitraille » jusqu’à l’absurde la bande
immature de ses amis clandestins.
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