La satire aurait mérité plus de rythme mais l’indolence du
film de 1h 50 est à l’image du personnage principal pensionnaire dans
« une maison des ainés ».
Il adoucit par sa rondeur l’ironie de l’auteur du « Déclin
de l'empire américain » (1986).
Vieux mâle blanc, je comprends tellement ce vieux dans son
incompréhension du monde actuel, trop excusée
par son âge.
J’ai eu envie de voir cette comédie tant la critique du
« Monde » était méprisante, forcément l’intersectionalité des luttes
y est ridiculisée, le wokisme moqué, et l’octogénaire ne fait pas de courbette
à cancel culture installée sur la place laissée vide par notre culture défaillante
dans la transmission.
Si le fil sentimental m’a paru artificiel, les coups de
pattes envers les médias dramatisants, les politiques opportunistes m’ont
réjoui.
Les vieux qui s’appliquent à faire du sport ou des jeux électroniques
ont droit aussi à de gentilles caricatures qui m’ont parues plus contestables
quant à la dénonciation de la perte des libertés par les téléphones portables
ou les incertitudes lors de la crise du COVID.
Mais que diable, quand il s’agit de voir son camp moqué, on
ne va pas ajouter le manque d’humour, aux dérives inquiétantes de ce monde!
Je ne sais pas si j'irai voir... je ne suis pas encore résignée à tout cela en voyant la terrible souffrance engendrée dans les générations suivantes par notre incapacité de transmettre, notre démission, notre... mauvais foi à renvoyer toute forme de foi à une histoire de dupes, comme je dis souvent ici. Ce matin, je n'ai pas trop envie d'en rire...
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