En voiture, nous roulons loin
des hordes touristiques en direction de GUERET.
Une fois sur place, le GPS ne nous mène pas à l’Office du tourisme comme demandé
ou bien nous ne comprenons pas ses
informations. Aussi posons nous la voiture et continuons à pied. La voix
numérique nous éloigne du centre en nous conduisant vers le Tourisme de la
Creuse, il nous faut revenir sur nos pas et, quelle chance, tombons par hasard
sur une vraie brocante dans un hangar. Nous
chinons au milieu du bric à brac tout à fait intéressant, comme son
propriétaire. Remis sur la voie, nous
dénichons the Office du tourisme pas loin de la voiture.
Nous y glanons des infos et des idées
pour occuper les jours à venir auprès d’un personnel sympa et disponible. Nous nous inquiétons
ensuite de notre airB&B au dernier
étage où les jeunes propriétaires, un couple avec
leur bébé Lilirose, terminent le ménage pour notre installation. Nous prenons
possession d’un studio traversant, tout neuf,
et dont les 2 Vélux opposés
favorisent une ventilation idéale. Nous nous posons pour ne plus
ressortir ; il manque juste un tire bouchon, nous nous rabattrons sur le
pineau déjà ouvert. Quant au repas, nous enfournons dans le micro onde des
barquettes de paella et de petit salé aux lentilles datant de courses
précédentes. Et nous profitons de ce logement confortable.
.... Frais et
dispos grâce à une bonne nuit sous
l’effet délicieux de la ventilation des 2 vélux, et après un petit
déjeuner à la maison, nous entamons la
journée par la prospection de Guéret.
Préfecture de la Creuse, la commune
comprend pourtant moins d’habitants et parait de taille plus réduite que
Voiron, avec un centre-ville et des rues marchandes vite traversées. J’entrevois
avec plaisir une bijouterie qui ouvre ses portes et me précipite pour remplacer
le papillon perdu d’une de mes boucles d’oreille. La commerçante s’applique à
adapter cette pièce manquante à ma créole, en
teste plusieurs, tout en discutant et nous fournissant des informations
sur la région qu’elle nous vante bien. Nous les suivrons après notre virée dans
la ville. Pour
l’instant, nous voulons profiter du jour du marché sous le soleil pour nous
intéresser aux produits vendus. Mais des antivacs qui tiennent un stand
conséquent nous accostent pour dénoncer les effets secondaires du
vaccin à l’origine selon eux de milliers de morts, photos à l’appui, minimisant
voire niant les morts provoquées par la Covid. Style babacool, pétard à la
bouche, tutoiement de rigueur, l’un d’eux après qu’il m’ait apostrophée et que je lui
ai dit être d’un avis différent, cherche à me provoquer en m’accusant d’être
complice et contente des décès dus aux vaccins. Nous ne nous prêtons pas au
débat et poursuivons parmi les étals Faut dire qu’ils n’attirent pas beaucoup
de détracteurs ou d’adeptes parmi les clients indifférents, sans doute habitués
par leurs présences et leurs discours. De la place
Bonnyaud où se trouve le marché traditionnel,
nous embrayons sur le tour de ville proposé par l’ODT. Le circuit
nous oriente vers l’hôtel de
ville,
le
Présidial, bâtiment datant du XVII°
ayant servi « d’Hôtel de ville, de
palais de justice au présidial (tribunal) et à la sénéchaussée de la Marche
jusqu'à la Révolution, ensuite de palais de justice au
tribunal et à la cour d'assises de la Creuse jusqu'en 1835 »- la place
du marché,et la place Louis Lacrocq où nous attend notre véhicule.Nous
garderons de ce viron, l’impression d’une
petite ville de province tranquille, un peu hors du temps et pas très
animée en ces vacances scolaires.
Oui, je connais Guéret... un lieu qui a eu une certaine importance pour la famille dans le temps lointain. Il est rassurant de penser qu'il y a encore de petites villes en France comme Guéret où le monde n'est pas passé en turbo, où les gens ne courent pas à 200km/h sous le diktat de l'idéologie : "le temps, c'est de l'argent"..., avec l'impératif de se vendre pour être à la mode, pour... "gagner leur vie", tout en revendiquant leur droit à être libre/libéré. C'est ça qui me fatigue bien plus que le reste.
RépondreSupprimerMais la perspective de porter un masque partout, à tout moment, de devoir faire la queue dans les vaccinodromes (!!!) pour... obéir au nouvel état (mondial ?) pas si régalien que ça ne m'enchante guère. Pour permettre à l'Homme de jubiler de jouer avec son joujou... numérique en toutes circonstances, en se félicitant de son contrôle... virtuel. Très peu pour moi, merci.
Même si la mort menace, d'ailleurs.
Les années de boom après la Deuxième Guerre mondiale ont conduit nos générations à un confort inédit, mais aux conséquences de ce confort, dans des sentiments de peur, d'impuissance que la vie industrielle moderne met en place, puis verrouille.
Le mot de la fin : "Denn wir haben hier keine bleibende Statt". (orthographe ?) Alors, nous avons ici-bas aucun état permanent. Judicieux. Bien dit. Cela vient de notre héritage religieux, bien entendu...