Ce road movie en voitures volées des années 50 avec flashbacks à
partir d’une enquête policière de 1976 ravive des souvenirs chez un flic
nostalgique.
Il a rêvé de Las Vegas, de sa belle d’autrefois, de ponton
face à l’Océan du côté de Los Angeles.
Les dessins magnifiques installent une atmosphère familière
avec Elvis Presley en fond sonore parfois installé à l’arrière des limousines,
si bien que le scénario passe au second plan.
Le classicisme peut lasser ou rassurer : ces 54 pages
tranquilles, sans surprises, se découvrent agréablement mais ne laissent pas de trace
durable.
Soupir. A chacun sa nostalgie, je suppose. Je suis incrédule à l'idée que tant de Français rêvent de Las Vegas. Mais absolument incrédule. Il y a longtemps, en France, je rêvais de l'Hôtel de Paris, du côté de Monaco, quand les Français rêvaient de... Las Vegas.
RépondreSupprimerLas Vegas est si désastreusement cheap à mes yeux, et ce n'est pas un compliment. Le pire de la culture américaine, mise sur un piédestal.
On rêve... de ce à quoi on peut rêver, je suppose.
Triste, incommensurablement triste.