Une vieille dame aveugle ne veut pas quitter sa maison au
bord d’une falaise qui s’écroule un peu plus chaque jour. L’érosion de la Côte
d’albâtre sert de fil tendu à un scénario qui traite aussi de la responsabilité
des élus et du grand âge.
Madeleine Proust, puisque c’est le nom de la nonagénaire
normande, résiste à un maire caricatural mais partage un dernier verre avec le
lieutenant des pompiers Ouedradgo avant une conclusion qui reste heureusement
ouverte.
Elle fait comme si son mari disparu en mer depuis longtemps
était toujours là alors que son chat à force de finir les parts du défunt est devenu
obèse.
Elle aurait pu être complice des « Vieux fourneaux »
depuis son village qui fait référence à celui d’Astérix.
« … j'ai
visiblement la longévité d'un condamné à mort au Texas... … ça fait des années
que je suis dans le couloir, mais je n'arrive pas à trouver la porte. Mais je
ne me plains pas. Je respire sans être branchée sur secteur, je me déplace sans
petites roues à l'arrière ».
Ouuh, ça a l'air très bien. Je vais chercher...
RépondreSupprimerC'est à la bibliothèque Barnave.
RépondreSupprimerMerci ! Noté.
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