Rap, gang et drogue. L’omniprésence de la musique soutient notre intérêt, mais
les paroles invariablement accusatrices perdent de leur impact quand rimes
et rythmes prennent le dessus sur le
sens.
Une dispute à la guitare entre oncle et neveu constitue une
séquence forte.
L’évolution d’une dénommée « Bloodbath » chef de gang
lesbienne est tellement surjouée que même la balle qui l’a atteinte apparaît
comme une péripétie inévitable inscrite dans un avenir menaçant.
La dernière
image directe d’un ouragan d’une grande violence qui s’abat sur la ville vient
après des annonces par écrans interposés masquant, comme les scansions du rap,
une réalité trop sidérante.
Peut-on quand même se demander pourquoi la région
Nouvelle Aquitaine a financé ce film tourné à Houston Texas, alors que par chez
nous quelques villes mériteraient quelques éclairages de ses marges ?
Bonne question, Guy. Pour ce que je vois, nos "élites" politiques se fourvoient à un degré incroyable à vouloir être dans le bain et paraître "djeunes" surtout pour eux, d'ailleurs, bien plus que pour la jeunesse elle-même. Affligeant, mais... vieux comme le monde, je le crains...En attendant, on a honte pour elles...
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