Sept comédiens jouent Ulysse, Ménélas, Agamemnon,
Andromaque, Achille, Pâris, Cassandre, Priam, Iphigénie, Ajax, Philoctète, Zeus, Aphrodite, Héra, Athéna, Télémaque, Pénélope, Patrocle, Hector… à partir des textes d’Homère,
Sophocle, Euripide, Hésiode, Virgile relus par Eudes Labrusse. La belle Hélène
est une poupée.
Palamède avait démasqué Ulysse qui feignait la folie pour ne
pas partir en guerre mais celui-ci le fera lyncher sous un faux prétexte de
trahison : ainsi finit l’inventeur du jeu de dames.
Les 24 tableaux et un épilogue sont menés tambour battant, au piano, avec pomme d’or, et cheval destroy
construit avec des chaises.
L’humour et le rythme ne submergent pas le sens de ces histoires
mythiques où les passions, les dilemmes, sont exacerbés dans une fresque
trépidante qui, par les Dieux, nous parle depuis si longtemps de notre condition
humaine frappée déjà d’épidémie, toujours en proie aux violences les plus absurdes.
A la Vence scène, la troupe a pris du plaisir, son jeu est
pédagogique, sans prétention, inventif, accessible, donnant à rire et réfléchir
aux collégiens comme aux retraités.
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