Excellent, pourtant il est difficile de faire durer
l’enthousiasme un fois passé le moment de la découverte d’une voix singulière,
d’un humour décapant, sous des aspects très classiques.
Toutes les informations qui nous tarabustent sont abordées :
allant du nombre de place en crèche ou dans les EHPAD.
« - Mon père a
encore raté son concours d’entrée en maison de retraite !
- Mon père
aussi ! C’est la quatrième fois qu’il échoue !
- Il est arrivé 27°
sur 200 candidats mais ils n’ont pris que les 20 premiers ! …
Je suis désespérée…
La concurrence est rude !
- Pourtant je lui
avais fait réviser ses différentes matières : le Scrabble, le Bridge, les Sudokus.
- Et le
radotage ?
- Je l’ai fait papoter
pendant des mois ! »
Et je ne cite pas toute la séquence qui accentue encore
l’absurde.
Ailleurs face à la concurrence chinoise dans le domaine de la
tauromachie le process est changé qui voit un abattoir prendre place au centre
de l’arène.
Les SDF font grève, les consommateurs poussent leurs chariots dans
des allées d’un air-shopping vide pour ceux qui ne peuvent se passer d’acheter.
Un entraineur apprend à ses joueurs à simuler une blessure, un inspecteur du
travail relève que la ceinture d’explosifs d’un terroriste n’est pas aux normes
et pour avoir réussi son examen d’horodateur une jeune fille en reçoit un en
cadeau, il suffit de mettre une pièce.
Les cours de madame Pinson se font dans
un gymnase tellement les élèves de la 4° B sont nombreux.
Un élève d’un milieu
favorisé ne s’ennuie pas après avoir sous traité ses devoirs et sa présence aux
cours à un jeune béninois, ses parents payent trois coréens pour s’ennuyer à sa
place.
Caméras de surveillance, prostitution des étudiantes, démarchage
téléphonique, réfugiés en bateaux pneumatiques, abandon des animaux de compagnie,
déserts médicaux…
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