Les petits enfants nous autorisent à voir des films qui ne nous
sont pas forcément destinés et comme dans la littérature enfantine avec « Le plus bel été du
monde » de Delphine Perret,
ils nous permettent de réactiver des réflexions
essentielles avec une légèreté qui n’est pas toujours présente dans les productions
pour les grands trop souvent pris pour des minus.
Ce film d’animation se situe à la hauteur de
« Wall-e »
Ron est un robot mal configuré qui va accompagner
le seul collégien à ne pas posséder un « B-Bot », dont
les performances anticipent à peine un univers où les machines omniprésentes
permettraient de se faire des amis.
Le sujet brûlant est traité avec humour et nuance. Le
sympathique personnage principal n’est pas chargé d’asséner des vérités, pourtant décalé parmi ses camarades, il est bien dans sa famille avec son père
ringard et son archaïque grand-mère qui l’aiment. Les personnages nous
rappellent des acteurs essentiels qui façonnent notre monde ou qui essayent de
le réparer avec cette collègue professeure dégoulinante de bienveillance, à côté
de la plaque.
Les relations humaines sont défendues, la vacuité des
relations numériques soulignée et la singularité des individus valorisée :
ça va de soi, mais c’est encore mieux en le disant subtilement.
La vacuité des relations numériques...
RépondreSupprimerJe ne sais pas trop. Cela fait longtemps que par la force des choses, beaucoup de mes relations sont à distance. Certes, je le regrette, mais pas assez pour prendre des avions et passer par des portails de sécurité épuisants pour que ces relations soient moins virtuelles.
Mais je suis d'accord avec toi pour faire la promotion de la subtilité, valeur déclinante ?