Quand au cours d’un entretien Souchon a dit que sa chanson
préférée c’était « Le rêve du pêcheur », je me suis dit décidément
nous sommes en phase, mais j’avais confondu avec une autre de ses chansons.
« Pêcher pêcher
Ici c'est faire des péchés
Avoir le cœur empêché
Faire mal
Pêcher là-bas ce n'est que pêcher
Le vent les poissons moqueurs »
Ici c'est faire des péchés
Avoir le cœur empêché
Faire mal
Pêcher là-bas ce n'est que pêcher
Le vent les poissons moqueurs »
S’il y a une pointe de coquetterie à ne pas choisir une
chanson de plus grande notoriété dans le répertoire de mon chanteur préféré, je
ne serais pas mécontent si je permettais une découverte.
« ll a une
casquette marine
Une vareuse de pêche
Il chante sa plainte bleue marine
La bouche sèche »
Une vareuse de pêche
Il chante sa plainte bleue marine
La bouche sèche »
Qui n’a pas enfilé un tel costume longtemps après que se
soient endormis les pirates de l’enfance ? Et troqué le rhum caribéen pour
d’autres contrepoisons à l’adversité ?
« Le bleu qu'il met dans sa vodka
Ça lui rappelle
Tous les "j’aurai-dû" "y'avait-qu'à"
La Rochelle »
« Le bleu qu'il met dans sa vodka
Ça lui rappelle
Tous les "j’aurai-dû" "y'avait-qu'à"
La Rochelle »
Baudelaire avait vanté
« Pour l’enfant,
amoureux de cartes et d’estampes,
L’univers est égal à
son vaste appétit.
Ah! que le monde est
grand à la clarté des lampes! »
Quelques images du chanteur décoiffé par Suroît et Noroît,
envoient vers des embruns de rêve :
« Il voulait
Molène en mer d'Iroise
Les ancres rouillées
Les baleines, la belle turquoise
Les coffres oubliés
Les sirènes, les belles sournoises
Les grands voiliers »
Sur le quai on accoste :
Les ancres rouillées
Les baleines, la belle turquoise
Les coffres oubliés
Les sirènes, les belles sournoises
Les grands voiliers »
Sur le quai on accoste :
« La vie le
promène en Seine et Oise
Dans sa Simca rouillée »
« On vit la vie dans une
brume
On a des fêtes
Une boucle d'oreilles avec une plume
Dans la tête
Le bleu qu'on met dans la vodka
ça nous rappelle
Tous les "j'aurai-dû" y'avait-qu'à"
Bel hommage.
RépondreSupprimerUne pensée pour Jon Kalmann Stefansson dans "Entre Ciel et terre".
Et Hemingway and "Le Vieil homme et la mer".
Pour rêver encore...