Départ de notre voyage de juillet 2021. Comme rien
ne nous presse, sur de petites routes
tranquilles, nous pouvons nous arrêter lorsque se présente un village pittoresque :
c’est le cas de SAINT-TRIVIERS-DE-COURTES composé de
vieilles maisons à colombages mêlant bois et briques aux cheminées sarrasines; l'adjectif s'appliquant aussi à une belle tour octogonale au centre du village. Dans la campagne bressane environnante, des
habitations de même style apparaissent au milieu de terres agricoles.
Les traces
des crues récentes ne manquent pas : plus nous nous rapprochons de TOURNUS, plus nous voyons des rivières
sorties de leur lit noyant champs de maïs ou peupleraie, peinant à évacuer une
terre trop gorgée d’eau malgré des conditions climatiques plus favorables.
En effet le
beau temps attendu depuis plusieurs jours semble s’installer malgré un léger
vent frisquet en matinée. Il nous incite à une petite déambulation dans la
ville déserte. Vacances, lundi jour férié ou fermetures définitives ? En
tout cas, la majorité des commerces ont
leur porte close et les restaurants ouverts ne sont pas nombreux. Nous trouvons
une table près de la mairie dans une brasserie où nous commandons des
tagliatelles au saumon arrosées d’une
bière et suivies d’un café.
25 km nous séparent de CHALONS-sur- SAONE, nous les parcourons toujours par des routes
secondaires. A 15h nous prenons possession d’un studio tranquille équipé d’une
clim. Bien situé près du centre-ville, il nous offre l’avantage de pouvoir
circuler à pied. Nous
commençons par une visite à l’Office du tourisme près de la Saône. La rivière
submerge les quais, les marches, les bancs et pontons,elle s’écoule avec un
débit important devant une statue dédiée à Nicéphore Niepce suffisamment en
hauteur pour être épargnée par les eaux.
Au départ du
circuit proposé, nous trouvons le musée Niepce (entrée gratuite) qui a
en partie motivé notre venue à Chalon
A l’entrée,
une chambre noire est installée et à disposition du public, elle permet de voir la personne présente derrière
l’objectif la tête en bas.
Dans la même
pièce, une machine interactive numérique donne accès aux collections du musée
constituant une riche et une intéressante rétrospective de photos. Nous pouvons
ainsi balayer différentes époques et pays (colonies), visionner de vieux
portraits datés et signés, retrouver des clichés célèbres, des témoignages du
temps qui passe…
Dans
d’autres salles sont entreposés quelques appareils anciens, des plaques de cuivres, des tirages plus ou
moins visibles.
Des explications sont fournies à travers une vidéo pédagogique.
Une
exposition temporaire regroupe le travail d’un collectif du nom de
« tendance floue ». Le choix
du titre « Azimut », une marche photographique, renvoie à la
traduction du mot d’origine arabe qui signifie le chemin. Des textes sans
intérêt accompagnent des images banales et forment un ensemble nombriliste peu passionnant à notre goût.
Quant au
musée il se découvre sous une lumière assez faible et artificielle nécessaire
pour protéger des héliogravures et des daguerréotypes si fragiles que certains
sont menacés de l’effacement total. Des planchers qui craquent et des lourdes
poutres apparentes participent au charme du lieu pas forcément incontournable.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire