passons au pied de la montagne couronnée sans
faire de halte et atteignons SAINT
QUENTIN ( Aisne) vers 11h.
Nous laissons la voiture dans un parking souterrain sous
la place de l’hôtel de ville, avec des impressions
déjà favorables sur la cité de Quentin de la Tour malgré une statue colorée
et peu raffinée dédiée à l’enfant du
pays et plantée près de la Mairie.
Selon notre
habitude, nous commençons par fréquenter l’Office du tourisme afin d’obtenir un plan et un
circuit de l’art déco sur papier avec commentaires. Nous étudions tous ces
documents devant un café. Nous pouvons
alors attaquer la visite, guidés par le petit fascicule :
Le premier
bâtiment signalé est la Criée municipale, investie
actuellement par un traiteur. De forme
arrondie avec une marquise en béton armé, de couleur blanc et bleu, elle a conservé son appellation sous fond
jaune fané.
Pour la dénicher, nous avons traversé une petite brocante et le
marché où nous avons acheté 50 masques
chirurgicaux pour 10 € (les mêmes qu’en parapharmacie).
Le circuit propose ensuite de passer par des
rues dont l’intérêt provient des bow-windows qui donnent du relief aux
façades fraichement repeintes.
Nous
arrivons ainsi à la basilique Sainte
Thérèse de style gothique (ogival) toujours aussi impressionnant par ses dimensions.
au sol un
labyrinthe de prières est prévu pour les
pèlerins. Puis nous
découvrons le carrefour « les
quatre vents » avec ses grands magasins. Le Seret est composé de
vitres maintenues par une armature métallique, il est orné de mosaïques et est
affublé d’une tour d’angle surmontée d’un dôme.
Une quincaillerie en briques et béton de 1935, les magasins Devred en béton, pas loin, les
anciennes galeries Lafayette à l’abandon
se disputent le reste du carrefour et
attirent eux aussi l’attention.
Les façades du bar de Lyon, de la poste, du
Carillon (salle de spectacle) portent toutes les marques de l’art déco,
sans tapage.
Nous passons
par la rue de la sellerie devant le conservatoire reconstruit en 1929, associant briques,
pignons du Nord, béton et bow-windows, il surpasse toute autre construction de la même époque présents dans cette
rue.
Nous
continuons la rue de la sellerie qui
devient rue d’Isle pour arriver à la gare. Malheureusement, les salles
signalées comme remarquables sont inaccessibles pour cause de Covid.
Cependant
grâce à la commerçante du kiosque à journaux qui nous file le tuyau, nous
passons sur le quai et par un interstice
de la porte tambour condamnée, nous avons un aperçu partiel de la magnifique
décoration murale du buffet.
Et nous repartons
frustrés : les deux plus beaux intérieurs art déco de la ville, le buffet
de la gare et l’intérieur des galeries
Lafayette dorment à l’ombre loin des regards en attendant des jours plus
fastes….
Sur le
chemin du retour nous bifurquons rue
Voltaire, jetons un œil aux ex bains douches municipaux disparaissant sous la
végétation du jardin.
Merci pour la visite. Dommage pour les Galeries Lafayette, et la gare, mais vous avez eu un aperçu, heureusement que vous avez eu le tuyau, les chanceux.
RépondreSupprimerIl y a une austérité à cet art qui me laisse un peu sur ma faim. En tout cas, du côté de la sculpture.
La statue du début en pseudo réalisme : du Disneyland comme je ne l'aime pas.