J. s’empare du balai et de la serpillère, je lave chemises et cheveux.
Nos coursiers achètent aussi au bureau de tabac des tickets de train pour Milan
(11 € AR).
Et c’est vers 10 h30 que nous partons à pied à une première découverte de la ville basse entourée sur le plan par Marzio vers la piazza Pontida, évitant autant faire se peut les grosses artères ; nous traversons un quartier favorable aux commerces chinois et indiens.
Nous
rejoignons inévitablement la viale Giovanni XXIII en direction du funiculaire.
A ses pieds, des cars déversent leur lot de touristes du 3ème âge.
A ses pieds, des cars déversent leur lot de touristes du 3ème âge.
Mais une fois en haut, après un coup de folie du GPS qui nous trimbale de
gauche et de droite, n’ayant pas vu l’adresse sur le plan du Lonely planet car
trop excentrée, nous cheminons vers
l’est en redescendant dans la ville basse par des chemins inédits de toutes
façons, en contrebas du jardin du souvenir de la Rocca visité le 1er
jour. La piazza Carrara sert d’écrin au musée du même
nom, face au GAMeC. Le musée Carrara : 12€ l’entrée et
pas de fermeture entre midi et deux heures. Nous sommes pratiquement les
seuls hormis les gardiens à investir les salles réparties sur 2 étages.
Au 1er
étage : les peintures du XIV° et XV° siècles représentent beaucoup de Madonna col bambino (Mantegna,
Bellini), de scènes religieuses, de Saint Sébastien et Saint Roch.
Sont
exposées aussi des œuvres de Botticelli qui déçoivent D.,
une résurrection du Christ d’Andrea Mantegna aux couleurs flashy surprenantes,
un Saint Sébastien de Raffaelo aux traits féminins.
une résurrection du Christ d’Andrea Mantegna aux couleurs flashy surprenantes,
un Saint Sébastien de Raffaelo aux traits féminins.
La fatigue
et le froid glacial de la clim excessive imposent une pause méridienne.
Nous nous restaurons à la bottega del gusyo, taverne ou cave à vin bobo pas donnée mais qui a le mérite d’être à proximité : au menu : lasagnes aux champignons ou végétarienne, accompagnées d’un verre de chianti, et café en dessert.
Nous nous restaurons à la bottega del gusyo, taverne ou cave à vin bobo pas donnée mais qui a le mérite d’être à proximité : au menu : lasagnes aux champignons ou végétarienne, accompagnées d’un verre de chianti, et café en dessert.
Nous
retournons au musée poursuivre notre visite, admirer des Canaletto, Guardi
Longhi et Hayez installés dans une aile du 2ème étage.
De multiples peintures représentent le compositeur Donizzetti, enfant du pays,
comme ce tableau décrivant son agonie adoucie par une joueuse de piano.
La statue d’Andromède du Bernin au nez cassé n’a pas la puissance et la sensualité habituelles mais on reconnait cependant la main de l’artiste.
Je suis impressionnée par un encadrement de porte monumental en bois montrant un ange armé d’un arc en lutte avec un aigle ou serait-ce un dieu antique ?
La statue d’Andromède du Bernin au nez cassé n’a pas la puissance et la sensualité habituelles mais on reconnait cependant la main de l’artiste.
Je suis impressionnée par un encadrement de porte monumental en bois montrant un ange armé d’un arc en lutte avec un aigle ou serait-ce un dieu antique ?
S’intégrant dans plusieurs des salles, une exposition
temporaire des œuvres de la maison de mode Gucci, foulards et 2 robes en soie font se cotoyer les
époques. Arte di Moda.
Par contre nous
faisons un petit détour derrière le musée, où les élèves d’une école d’art se
sont fait la main sur des fresques dont la patine et l’effacement pourraient
de loin faire croire à de l’ancienneté ; leur délabrement doit sans
doute plus à de la mal façon ou un matériel modeste.
Là encore,
nous nous retrouvons seuls dans cet ancien monastère du XV° entièrement restauré, constitué de 2 étages organisés en
courants artistiques.
Y
figurent :
- des noms
célèbres : Warhol , César , Christo , Vasarely, Kandisky ...
Nous
rentrons à pied par la via Pignolo pavée et sans place de parking, longée de
palais du XVI° parfois abandonnés, mais mystérieux derrière les lourdes portes
et les persiennes closes.
L’affiche « Vendesi » est hélas fréquente sur ces bâtiments témoins d’une prospérité ancienne. Place San Spirito, nous craquons pour une glace ou un granizada. Devant nous la façade d’une église jamais terminée nous intrigue, aujourd’hui affublée d’une sculpture moderne en bronze indéfinissable et monumentale qui semble jaillir du mur. Guy y voit un aigle mais renseignement pris il s’agirait du Saint Esprit se répandant presque jusqu’au parvis.
L’affiche « Vendesi » est hélas fréquente sur ces bâtiments témoins d’une prospérité ancienne. Place San Spirito, nous craquons pour une glace ou un granizada. Devant nous la façade d’une église jamais terminée nous intrigue, aujourd’hui affublée d’une sculpture moderne en bronze indéfinissable et monumentale qui semble jaillir du mur. Guy y voit un aigle mais renseignement pris il s’agirait du Saint Esprit se répandant presque jusqu’au parvis.
Nous
continuons vers l’axe important Giovanni XXIII, croisons quelques boutiques
chics, Dior entre autres, jetons un œil
curieux dans l’église sombre de la porta Nuova dans laquelle un vieux prêtre
officie mollement devant une maigre assemblée qui peine à chanter juste.
Après avoir
photographié une maison style liberty dans notre quartier de la gare au bout de
la rue Novelli, nous retrouvons notre appartement avec plaisir. Courbatures et crispations sous les pieds se font sentir.
J. nous fait
cuire de délicieux petits artichauts
charnus et goûteux que nous mangeons avec de la charcuterie locale, dont une délicieuse mortadelle.
Pendant l’apéro avec du vrai spritz cette fois, nous
élaborons le plan de bataille pour demain à Milan. Espérons que la météo soit
clémente!
Il s'agit du sujet mythologique, Ganymède enlevé par Zeus, je crois. Zeus sous forme d'aigle, bien entendu.
RépondreSupprimerQui sont les deux enfants, et peints par qui ? Le deuxième doit être un Christ, enfant, je suppose ?
Ces tableaux sont beaux,en tout cas.
Je crois que le Botticelli est un portrait de Lorenzo di Medicis ? C'est vrai qu'il est décevant. On dirait qu'il n'a pas été fini. Mais Botticelli peut être assez décevant des fois. Sa peinture religieuse tardive, au moment où Florence est sous l'emprise de Savonarole ? est souvent empreinte de l'humeur mélancolique qui n'élève nullement l'Homme..pas à l'époque, et pas maintenant non plus...
Merci.
Pour ce qui est de l'enfant au collier, son portrait est de Giovan Battisti Moroni "BAMBINA DELLA FAMIGLIA REDETTI" mais l'autre je ne sais plus.
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