mardi 5 novembre 2019

La valise. Gabriel Amalric, Morgane Schmitt Giordano, Diane Ranville.

Il arrive que des a priori défavorables soient contredits, alors le plaisir n’en est que meilleur.
Cette fois mes réticences à l’égard du genre fantastique, science fiction, ont été levées par les conseils d’une bibliothécaire qui m’a recommandé ce premier album dont certains auteurs ont des racines grenobloises.
Hélas les couleurs ont beau être adaptées, les cadrages spectaculaires, ce genre, une nouvelle fois, ne me convainc pas.
Les stéréotypes y abondent et le simplisme des situations n'est-il pas tellement grossier qu’il faille les assortir de complications inutiles brassant des références pour initiés?
Le pékin de base aura reconnu dans Dux, le Duche, un dictateur qui eut une certaine renommée, c’est le vilain. La sorcière aspire à l’éternelle jeunesse et met en œuvre quelque pacte faustien déjà vu. Les rebelles veulent briser les murs mais sont victimes de la répression : ah, les bonnes gens ! 
«  Le Dux a ordonné la traque des briseurs de mur, les ombres sont partout et la vigie quadrille la cité. La passeuse et sa valise sont notre seule issue. »
Je prends mon sac à dos et je rejoins Larcenet hors les murs.
http://blog-de-guy.blogspot.com/2019/09/le-retour-la-terre-jean-yves-ferri-manu.html

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