Rétrécissement de la mémoire mis à part, cette année j’ai eu
envie de revenir en ses territoires colorés : comme Sophia Loren, Pénélope
Cruz ne change pas et par l’entremise d’Antonio Banderas, nous pouvons remettre
avec plaisir la cape de Zorro de l’enfance.
Parce qu’on va au cinéma aussi pour se prendre pour un
autre, je peux partager les interrogations du madrilène de ma génération quant
à l’écriture, la transmission, le corps qui grince, se réconcilier, vieillir.
Nous voilà réveillés avec un bon shot de téquila à défaut de
revenir à l’enfance par héroïne interposée.
Peut être qu’un grand auteur est celui qui caractérise une
époque tout en nous concernant intimement, alors Almodovar en est un, haut en
couleurs.
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