« la capitale des Alpes » et même celui qui gite obstinément à 212 m d’altitude, admiratif de l’audace des alpinistes et de la force de leur émerveillement face au monde.
J’ai retrouvé des émotions d’enfant comme j’en ai connues à
la lecture de Frison Roche avec le sentiment d’aborder une BD dont le succès
présent l’inscrit d’emblée comme un classique.
A travers la naissance puis l’assouvissement d’une passion
absolue, une relation filiale à la violence suggérée est abordée, comme est
parfaitement rendue la force des amitiés exacerbées par le danger.
Le beau texte de Bernard Amy qui vient à la fin des 300 pages pourrait jouer
des grands mots appelés par cette recherche de sublimes paysages, de sensations
extrêmes, il rappelle simplement un mot de l’alpiniste Georges Livanos à qui on
demandait qui était à son époque le meilleur alpiniste :
« Le plus
vieux ! »
Oui, la mort est omniprésente mais le récit de cette
jeunesse qui s’est donné les moyens de sa liberté nous ragaillardit comme un
coup de vent matinal.
Ma femme se rappelle du joli garçon discret du lycée
Champollion, moi j’avais apprécié ses toiles et le film qui fut tiré de sa
BD culte « Le Transperceneige ».
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