Le dessinateur se met en scène, pour rendre encore plus
proche cette histoire vraie.
Quelque humour au milieu de l'inacceptable permet de regarder en face les horreurs d’une
guerre civile et ses causes.
« ll n'y a pas
beaucoup d'avantages à être un réfugié, mais s'il y en a bien un, c'est qu'on
n'a pas grand chose à déménager ».
Passant par le Liban, la Jordanie, la Turquie, le jeune
homme qui travaillait dans une pépinière, fait preuve d’un esprit d’entreprise,
d’une vitalité qui forcent le respect.
Les rappels pédagogiques concernant l’emprise des Alaouites
à travers une histoire de gosses est d’une grande efficacité. La montée de la
terreur atténuée par une grande solidarité familiale est palpable. La peur
qui surgit est toujours une surprise. Il a tout perdu, mais se relève, sans
poser au héros ni gémir sur sa condition.
La vie continue: Hakim rencontre sa future femme, qui revendra
son bracelet de mariage en attendant la grande fête qu’ils feront au retour. Le
cousin faignasson est bien lourd, mais sa situation familière nous repose des
scènes pas moins horribles que l’absurdité de vies appliquées à la destruction
de l’humanité.
Un autre album contant la suite du périple est attendu, puisque c’est à
Aix en Provence où Hakim s’est réfugié que le dessinateur vient à la rencontre d'Hakim.
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