Du temps où les peintres sifflaient en haut de l’escabeau, les
manifestations de joie étaient primesautières, la désinvolture harmonieuse, les
douches musiciennes, l’admiration évidente, les merles étaient moqueurs et les
oiseaux dans la charmille.
Accompagné d’un quatuor à cordes excellent, le conférencier
vêtu bien entendu d'une queue-de-pie est un virtuose qui doit boire de temps en
temps, de l’eau, car il ne saurait à la fois « siffler l’apéro et
l’opéra ».
Il n’abuse pas de cet humour, usant de l’autodérision dans
un spectacle parfaitement dosé, parfois baroque et pince sans rire, nous
étonnant avec des airs pourtant connus, jouant habilement avec un public qu’il
n’a pas besoin de solliciter par des procédés trop faciles. Il saura faire accompagner par la salle « Le Beau Danube Bleu » de Strauss
sur deux notes.
Mozart est à l’honneur et Schubert, Bizet et Morricone, le
cinquième Beatles, une fauvette, et les
sept nains revenant du boulot, le gendarme de Saint Tropez y allant, en passant
inévitablement par « Le pont de la rivière Kwaï » ... « Singing
in the rain » magnifiquement dansé, chanté et sifflé ne nous lâche plus d’un
moment.
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