Pour ce monument de la littérature américaine, cette
citation de la bible en épilogue convient parfaitement, c’est que le récit de
la vengeance d’un capitaine voulant retrouver le cachalot mythique qui lui a
pris une jambe, est une quête d’absolu.
« Vois, Moby Dick
ne te cherche pas. C'est toi, toi qui la cherches follement. »
Même sans avoir lu le livre dont l’issue est connue,
l’adaptation de Chabouté dont les noirs font merveille http://blog-de-guy.blogspot.fr/2014/11/zoe-sorcieres-pleine-lune-la-bete.html dans cette traque de la baleine blanche, nous tient en
haleine en deux volumes de 118 et 135 planches.
Puissant, tirant vers le symbolique, il parvient à rendre
compte de la rudesse de la vie de marins, des dilemmes parmi les hommes quand
la folie est à la barre, de la sauvagerie de la nature.
Giono avait traduit l' oeuvre originale et disait de la langue :
« La phrase de
Melville est à la fois un torrent, une montagne, une mer…. elle emporte, elle
noie…toujours elle propose une beauté qui échappe à l’analyse mais frappe avec
violence.
Nous nous sommes obstinés à essayer d’en reproduire les profondeurs, les gouffres, les abîmes, les sommets, les éboulis, les forêts, les vallons noirs, les précipices et la lourde confection du mortier du tout. »
Nous nous sommes obstinés à essayer d’en reproduire les profondeurs, les gouffres, les abîmes, les sommets, les éboulis, les forêts, les vallons noirs, les précipices et la lourde confection du mortier du tout. »
La BD m’a semblé à la hauteur d’un texte d’où cet extrait
peut donner une idée :
« Mais la Foi,
comme un chacal, se nourrit parmi les tombes et c'est même de nos doutes au
sujet de la mort qu'elle tire ses meilleures raisons d'être. »
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