Les dessins, touchent à l’abstraction à force
de dépouillement et leurs attraits graphiques approchent subtilement une
réalité où un drame passé se révèle et se surmonte.
Des citations ne seraient pas significatives, tant les mots
sont rares, mais chers, dans cet univers silencieux.
Les paysages sobres se peuplent d’images d’un
passé à recomposer.
Le gardien reconstitue des puzzles, un
bûcheron ancien boxeur nous apprend ce
qu’est un « shadow partner », un couple de gentils retraités se
montre parfois indiscret.
Le Fauve d'Or du
festival d'Angoulême 2017
a récompensé cette œuvre poétique, variante bienvenue dans
la bande dessinée où humour, reportages, séries fantastiques, occupent plus
volontiers les rayonnages.
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