La production mettant sur scène à "La Vence Scène" des artistes du Brésil,
du Maroc, de Syrie, du Togo, d’Haïti avait des intentions louables, mais elle n’est pas
parvenue à une représentation totalement cohérente, rappelant trop le genre productions internationale à quota quand les programmes ont des trous.
Le projet de « dépasser
les frontières physiques, sociales, intimes pour chanter…: quelle est belle la
liberté ! » était ambitieux, pourtant frapper sur des parois de
tôle en cadence laisse indifférents les maîtres fous de la planète. Ces
musiques scandées, au service de grands et beaux mots, peuvent-elles nous sortir de
l’accablement ?
Les danses pleines d’énergie étaient parfaitement réglées cependant les intermèdes déclamatoires :
« Je suis fier de ma couleur….
de mon corps de femme… de ma condition gay »
évoquaient, pour le
spectateur désenchanté, de laborieux « patronages ».
J’espère par ailleurs que les omniprésentes structures à roulettes qui sillonnent les plateaux cette saison resteront en coulisse l’an prochain.
J’espère par ailleurs que les omniprésentes structures à roulettes qui sillonnent les plateaux cette saison resteront en coulisse l’an prochain.
Il vaut mieux être à la hauteur avec des ambitions telles qu'elles sont présentées
aux spectateurs dans un questionnaire rédigé par des étudiants en première
année des arts du spectacle :
« Il est grand temps que le spectacle vivant
s’intéresse aux cultures étrangères des « périphéries » !
Quand on se situe au dessus des autres propositions
théâtrales, les premiers instants sont décisifs.
En tardant à enchaîner après les gagnants du tremplin jeunes talents proposés par la MJC en première partie dans une tonalité proche : danse orientale revue par Bollywod et danse urbaine, il a été difficile de se distinguer.
En tardant à enchaîner après les gagnants du tremplin jeunes talents proposés par la MJC en première partie dans une tonalité proche : danse orientale revue par Bollywod et danse urbaine, il a été difficile de se distinguer.
J'ai pensé user d'une liberté tant invoquée, en me montrant réticent à
frapper des mains, quand la dynamique de du spectacle ne l’a pas appelée
naturellement.
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La semaine prochaine, les petits sont là, je m'éloigne des écrans jusqu'au lundi 16 avril.
Contente d'avoir échappé à ça...
RépondreSupprimerOn pourrait faire un constat quasi scientifique : là où la révolution passe avec son rouleau compresseur idéologique, l'art s'en va en courant.