lundi 15 janvier 2018

Le rire de madame Lin. Zang Tao.

Une vieille dame promise à l’hospice passe quelques jours chez ses différents enfants.
« Le dernier sourire » était à Cannes le titre de ce film et pouvait se lire de plusieurs façons : 
celui qui viendrait d’une grande sagesse en quittant la vie, 
ou lorsqu’il est inextinguible, pas loin du sanglot, et vaut à la grand-mère d’être reléguée à l’étable, ou bien encore celui qui serait requis au moment d’un spectacle donné au moment de la conclusion des obsèques, nous semblant obscène vu depuis notre côté du monde.
Le devenir des vieux est une préoccupation universelle et ce voyage dans la Chine rurale contemporaine nous concerne intimement. Parce que nous aurions pu avoir affaire à un film culpabilisant, nous avons apprécié l’humanisme du réalisateur qui ne nous épargne pas des moments de grande violence ponctués de quelques intervalles de  tendresse et de bonne volonté. L’enfant du pays cadre agréablement des acteurs amateurs remarquables.

1 commentaire:

  1. Il passe encore, ce film ?
    Tu sais déjà ce que je pense du dossier "violence", depuis le temps que je cause sur ton blog. De nous trouver confrontés... à nos vieux en ce moment (plutôt vieilles...), le moins qu'on puisse dire est que l'incompréhension entre les générations est la règle à tout âge de la vie, et surtout dans le sens de nos difficultés à appréhender les difficultés de la génération en amont.
    Il nous faut bien du courage pour vivre, à une époque où nous rions de l'honneur, du courage, etc...
    Et pourquoi pas le courage de reconnaître que nous sommes de nature des animaux violents, et il faut de la violence, des autres, et de la nôtre, pour pouvoir vivre....dignement...

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