La dernière livraison de l’énergique observateur de la vie
des couples et de la culpabilité qui s’en suit commence avec l’efficacité d’un
roman américain mais se finit en happy end comme tout film américain, enfin
presque tous.
Robyn l’experte comptable en veut à mort à Paul son mari artiste, mais se repend bien
vite pour partir à sa recherche jusqu’aux limites les plus extrêmes de la
planète, après quelques péripéties des plus rebondissantes, croisant le pire des
méchants et les meilleures de toutes les femmes.
L’opposition des caractères tellement caricaturale va se
compliquer à souhait avec des personnages secondaires très typés où l’argent
débloque toutes les situations artificiellement disposées tout au long des 447
pages.
Il en va également de toute réflexion, que c’est ben vrai
tout ça :
« Ainsi va le
monde: l’insouciance de la jeunesse cédant le pas à la nécessité de payer ses
factures et d’assumer ses responsabilités, nous sommes tous voués à reprendre
le modèle que, durant notre adolescence, nous nous étions jurés de ne jamais
répéter. »
Les mensonges peuvent bien se nommer mirages, la subtilité
est absente de ce livre facile à lire mais qui s’évapore aussitôt, loin des
fragrances subtiles d’un « Thé au Sahara ».
J’avais portant aimé « Piège nuptial »
c’est que les traits accusés de la carte postale australienne
m’avaient d’avantage convenu que les couleurs passées de ce dépliant
touristique d’Essaouira à Ouarzazate, retrouvé après le passage de ce couple
américain en hystérique crise.
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