Du côté de Saint Marcellin, pas loin de la
médiévale Abbaye de Saint Antoine, est une maison forte qui porte trace de tous
les siècles traversés depuis sa création au XIII° siècle.
Résidence seigneuriale, « monument
historique », elle a connu des destructions pendant les
guerres de religions, mais les apports
des propriétaires successifs témoignent du passage des temps guerriers à une
recherche d’aisance et de prestige.
Une galerie renaissance est remarquable, par
contre le rehaussement assez récent d’une tour est plus contestable.
Les travaux de restauration pas encore
achevés laissent subsister quelques vestiges romantiques, mais permettent
d’accueillir des expositions dans ses anciennes écuries et autres remises à
véhicules hippomobiles.
Le jardin à l’italienne, depuis les terrasses
ouvrant sur les paysages de la vallée de l’Isère, valorise une mare, tout en
offrant une grande variété d’hibiscus et nous a -t- on dit de sauges.
Une exposition permanente « L'Arthaudière,
une seigneurie rurale » apporte toutes les précisions sur l’histoire des
lieux et des familles dont celle des De La Porte qui « jamais ne se
laisse défoncer » https://www.chateau-arthaudiere.com
Ce pays
antonin dans le Grésivaudan du Sud, avec le Vercors en fond d’écran, est bien
connu pour ses noix qui contribuent à la
notoriété de la capitale du Dauphiné. La densité des plantations insoupçonnées
depuis les grands axes parcourus à toute vitesse est favorisée par un réseau
d’irrigation impressionnant. Et ce n’est pas le moindre attrait pour le citadin
de pouvoir découvrir des lieux patrimoniaux tout en mettant à jour son
appréhension de la campagne environnante
qui n’en est pas restée au moyen-âge.
Merci de ce prospectus bienvenue.
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