jusqu’à celui qui précédait celui là :
La maquette gagne en lisibilité bien que le logo en une soit redondant, mais en collant à
l’actualité sous une couverture où figure Macron avec comme thèmes Uber, les algues
vertes, Balkany, le trafic de cocaïne, les réfugiés… le risque de trop se lier
aux circonstances éloigne d’une des spécificités de la revue : la recherche
de la profondeur des reportages, avec moins de recul, d’humour, bien que les
angles proposés demeurent pertinents.
L’historique de l’implantation des Balkany échappe aux
caricatures habituelles, pourtant il y avait matière,
le chemin des mules chargées de gélules de coke entre
Cayenne et la métropole révèle la misère des passeurs et les moyens insuffisants pour
faire face aux trafics.
Les difficultés pour traiter du sujet des algues vertes en
Bretagne sont éclairantes sur le poids des habitudes, des lobbies,
et la comédie pour obtenir ou pas le droit d’être réfugié,
bien documentée, approche de la tragédie.
Les contradictions révélées par le développement d’Uber
évitent un manichéisme qui affleure parfois chez Médiapart dont ils partagent
la liste des phénomènes scandaleux
amenant des appréciations essentiellement négatives qui noircissent nos
matins calmes.
Les virgules divertissantes deviennent rares : Bruce
Lee a beau présenter ses pectoraux, je regrette la disparition de rubriques
illustrant des expressions de notre langue, traitant de sports inhabituels ou
nous instruisant de phénomènes scientifiques à la manière de l’ Oncle Paul du
Spirou de notre enfance.
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