Je ne comprends pas les adjectifs
exceptionnels qui ont accueilli ce documentaire finalement assez banal, de cette banalité qui accompagne
« le mal » qui pousse son groin en tous lieux : cette fois en
Birmanie.
Comme si on ne savait pas que sous les mots
d’amour des religions se mûrissent les haines les plus vives et que le feu
promis dans les enfers n’est pas qu’une métaphore.
W est le moine Wirathu, qui a entraîné de
nombreux moines bouddhistes et tant de fanatiques dans une croisade contre les Rohingyas
(environ 4 % de la population birmane). Ses talents d’orateur et d’organisateur
nourrissent une haine contre l’Islam qui la lui rend bien.
Si ce film apporte un autre regard sur une religion qui
semblait épargnée par des excès bien connus des
bigots qui sévissent
par chez nous, il met en cause aussi une de nos icônes exotique : Aung San Suu
Ky qui une fois au pouvoir n’a pas permis de représentation de la minorité
opprimée. Le commentaire en voix off de Bulle Ogier, composé de belles paroles
démenties par les images d’horreur commises, appelle de la part du
spectateur d’élémentaires réflexions qui
mettent toutes dans le même sac les religions comme vecteur de malheur et
d’autres part la place exclusive des hommes dans les mouvements de foules les
plus fous, les plus destructeurs, les plus haineux.
En lisant ta critique, Guy, je continue à me demander ce qu'est cette... force, et où elle puise sa... force qui voit en l'homme avec un petit H, et particulièrement l'homme religieux, un... ennemi à combattre...
RépondreSupprimerElle ne me séduit pas, cette force.