Nous ne quittons Puerto Lopez qu’à 10h.
L’un
s’accorde un jogging pieds nus sur la plage, un autre une promenade et sa gym
face à l'océan, alors que des occasions de photographier les pêcheurs sont
perdues, ceux -ci profitent du repos dominical. Nous nous retrouvons tous pour le petit déjeuner à notre place favorite, derrière les vitres face au Pacifique.
Nous faisons une dernière petite balade, quelques achats, à pieds puis en voiture lorsque nous nous arrêtons dans une chocolaterie. Il est encore tôt pour manger lorsque nous atteignons Ayangue où nous avions déjeuné jeudi. José notre guide connaît un autre endroit qui nous conviendrait à Olon. Il ne s’est pas trompé.
Une immense plage avec des vagues mousseuses d’écume à marée basse s’étend à perte de vue. Sous des parasols colorés se lovent des chaises longues pour 5 $ l’heure.
Les plus jeunes ne résistent pas à l’attrait d’un bain avec possibilité de se doucher, tandis que Guy et moi préférons marcher sur la plage, à photographier, ramasser des coquillages. Nous croisons des cavaliers, montés sur des chevaux dociles et d’autres rétifs.
Le temps malheureusement reste gris mais cela n’empêchera pas quelques rougeurs aux baigneurs à la peau claire.
L’air marin nous a creusé l’appétit, nous avons programmé de nous offrir ce dernier jour de voyage, le luxe d’une langouste au bord de la mer. Pour patienter lors de leur préparation à la plancha, nous négocions des bracelets et porte-clefs que les petits marchands ambulants trimballent sur des présentoirs en bois. L’un d’entre eux fait l’attraction, affublé de fausses fesses extrêmement proéminentes, d’une perruque à petites tresses, et d’un rouge à lèvres bien vif et pratiquant une danse dans une exubérance bruyante et démonstrative. Il lui faut bien ça pour placer ses pauvres petits paquets de bonbons. Nous apprécions enfin nos langoustes coupées en deux que nous attaquons à coups de marteau pour les pinces. Nous achetons cônes ou esquimaux comme dessert.
Il est temps de repartir. Avec la digestion nous nous assoupissons à peu près tous, hormis J. et le chauffeur. Mais je me réveille assez vite pour profiter des paysages que je n’avais pas vus à l’aller, pour la même raison. Je comprends mieux la comparaison avec la savane, les baobabs et les forêts de cactus. Le soleil a enfin daigné sortir des nuages et nous offrir de jolis éclairages sur fond de ciel bleu ou gris. Nous arrivons à Guayaquil vers 18h, sans rencontrer beaucoup de circulation en ce jour de semaine. Nous réinvestissons le « 64 », l’hôtel barricadé sans enseigne extérieure si ce n’est le dessin d’une maison avec le nombre 64 dessiné à l’intérieur. Nous n’avons pas les mêmes chambres mais nous apprécions la clim’ pour supporter la moiteur chaude. Nous nous réunissons pour régler les affaires de pourboires, remplir le questionnaire de satisfaction. Nous sortons sans notre nounou pour dîner. Nous avons le choix entre chinois ou pizza. Ce sera Pizza Fugacia familiale bien garnie sans comparaison avec Pizza Hut. Le service est d’ailleurs très sympa et la mezzanine climatisée pour nous seuls. Nous rentrons vite à l’hôtel où la douche et le rangement nous attendent. Réveil prévu à 3h 30.
J 20 :
Guayaquil - Quito : départ : 5h 50 - arrivée :
7h 30
Quito – Panama : départ : 12h 39 - arrivée :
14h 20
Panama-Frankfurt : départ : 19h 30 - arrivée
mardi 6h 15 (3h15, h locale)
Frankfurt- Lyon : départ 23h 50 - (16h 50, h
locale)
Le récit de notre voyage, entamé il y 6 mois, s'achève cette semaine. http://blog-de-guy.blogspot.fr/2016/08/pourquoi-lequateur.htm
Merci à nos compagnons de route, à notre chauffeur et à nos guides, à notre agence Tamera.
Mercredi prochain : un récit d'après José notre guide puis Quito en BD et d'autres villes à travers les arts.
Beau voyage.
RépondreSupprimerJ'essaie de mesurer la manière et le degré dont la culture occidentale moderne pénètre l'Equateur, pour me donner des points de comparaison...
Merci.