1988/89 fut une belle année pour l’auteur à succès de « La
première gorgée de bière », il relit le journal qu’il tenait alors, ajoute
aujourd’hui quelques remarques légères et nous en redemandons.
Toujours la petite musique simple qui apaise, rassure et
nous relie
même si parfois affleurent quelques procédés
La forme du journal va si bien aux jours dont il nous
apprend à mieux apprécier la lumière, la fragilité et donc le prix.
Une choucroute de la mer, la peinture qui s’écaille, les
saisons, la pluie, la littérature, son fils, sa femme, le travail de prof,:
« Je crois ce que je fais utile.
J’affirme que je le trouve agréable…. Sûrement parce que les enfants et les
adolescents d’ici n’ont ni l’agressivité ni la morgue des jeunes des milieux
urbains trop défavorisés ou trop favorisés. »
La douceur, la modestie :
« Des euphorbes
presque phosphorescentes et d’autres plantes dont j’ignore le nom déclinent à
profusion un intervalle de couleur très mince, entre le vert de l’acacia et
celui des orties »
Pas de prescription. Je n’hésite pas à choisir la facilité
de copier en quatrième de couverture :
« Je me suis levé
ce matin en pensant que la journée allait être bonne. Je crois que je me
coucherai ce soir en me disant que je suis le plus heureux des hommes. Comment
ne pas frissonner un peu à cette idée ?
Je suis riche, incommensurablement riche de ce qui manque à presque tout le monde : le temps. »
Je suis riche, incommensurablement riche de ce qui manque à presque tout le monde : le temps. »
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