Eh bien j’admets que le circuit culturel court sur Gre est
bien bon.
Au pays de la pétafine, des particules fines et de Bernard
Corinne,
nous avons au théâtre Nacer Djemaï natif de Saint Martin le
Vinoux qui m’avait tant plu,
Tchouda de Saint Martin d’Hères continue à assurer
Echaudé par une série de titres ténébreux dans mes
spectacles récents, j’avais oublié la connotation « antipodes » de
celui là et je n’avais pas saisi que le danseur soliste au début imitait des
animaux du bush australien. J’avais pourtant apprécié son dépliement, comme une
naissance.
Le terme de « métissage » n’est pas galvaudé ce
soir. Avec une pointe de capoeira, le hip hop apporte toute son énergie, et ses
postures caractéristiques souvent spectaculaires s’intègrent parfaitement à une
chorégraphie confrontant les solitudes.
Je m’attendais, toujours en regard d’expériences récentes, à
plus de violence, des musiques plus agressives, alors que les affrontements
entre les huit danseurs se délient bien vite dans la grâce et le jeu. La
musique élémentaire leur va si bien que j’en oublierais les détonations, de la
même façon que je n’ai pas perçu les malheurs nés de la violence, effacés par
les rythmes harmonieux et toniques.
N’est-ce pas comme le bandeau posé en bas de nos écrans, si
je n’ai pas tout vu, ni tout entendu ?
Sur ce
plateau de la MC 2, c’était de la danse, sur les dalles des banlieues en ce
moment un boomerang fait ses tours.
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