Une fiction aux allures de documentaire pour dénoncer
la corruption de la police aux Philippines.
L’auteur de « Taklub »,
accompagne, la caméra à l’épaule, le temps d’une nuit poisseuse, des parents
retenus au poste pour trafic de drogue.
Ils ont été dénoncés et dénoncent à
leur tour leur dealer, mais ce n’est pas suffisant.
Leurs enfants seront
contraints de trouver l’argent pour la rançon demandée en vue de la libération
de la « mère- courage » et du père lui-même drogué.
Les dettes
s’accumulent, le compte n’est jamais bon, même si les moyens employés pour
épaissir la liasse sont coûteux : abaissement devant une tante rétive,
vente de quelques biens misérables, prostitution, et toujours la violence qui
transpire.
La drogue est stockée dans des bocaux à bonbons.
Tiens... tu sais à quoi ça me fait penser, de manière certes inattendue et saugrenue ?
RépondreSupprimerÇa me fait penser à l'histoire d'Adam et Eve, d'après ce que tu racontes.
Tu sais, quand Dieu remarque qu'Adam a honte d'être naturellement nu, et qu'il lui demande pourquoi il se cache, et comprend qu'Adam... a mangé trop de bonbons... Et Adam, même pas honte ou froid aux yeux, dit "mais c'est la dealer qui m'a corrompu", et... ça a commencé comme ça. Adam même pas capable d'assumer la responsabilité de son acte, de regarder Dieu droit dans les yeux et lui dire.. j'ai fauté.
Pas d'excuse, dans le sens "ex causa" étymologiquement et littéralement entendu...(de toute façon, "excuser" installant hors de la cause, réduit la personne au statut d'acteur dans un non lieu. A méditer.) A cette allure, on pourrait presque oublier qu'il y a encore des gens pauvres qui essaient de vivre... sans faire du trafic de drogue. Je l'espère, en tout cas.
Qu'est-ce que je dis (trop...) ? Quand une civilisation est corrompue à la hauteur de la nôtre, il ne faut pas être tenté de voir la corruption dans un seul endroit, car elle est partout.
Je n'irai pas le voir, merci de m'avoir avertie.