Trois heures de plaisir ne pourront remplacer tous les films
que nous n’avons pas vus, ni épuiser la liste de ceux que nous aurions à
revoir.
Le pédagogue chaleureux met en valeur ses confrères :
du chef opérateur au compositeur de musique.
Il finit de me guérir de mes
conformismes de jeunesse qui excluaient tant de plaisirs.
Il réconcilie Godard et Gabin, Sautet et Eddie Constantine.
Il reprend les mots de Gabin :
« Renoir, comme metteur
en scène : un génie. Comme homme : une pute ».
Il nous livre quelques informations intéressantes.
Quel aurait été le sort de « Pierrot le fou » si
Aragon qui avait été hébergé par le père de Tavernier n’avait vu le film invité
par le futur réalisateur de l’Horloger de Saint Paul, alors attaché de presse,
et n’en avait livré quatre pages très favorables dans Les lettres
françaises ?
Trois heures trop courtes.
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