Le sujet des jeunes
africains attirés encore par le miroir aux alouettes du foot européen, a déjà été
traité au cinéma
ou dans un livre
« Le ballon d’or » du temps de Salif Keita, la « perle
noire » de Saint Etienne. Nous étions loin alors des comparaisons
possibles avec un quelconque esclavage moderne. Aujourd’hui 1200 cas d’ « enfants
foot » ont été relevés rien qu’en France.
Cette BD que j’ai trouvé un peu laborieuse n’a pas la verve d’autres
publications telles que Aya de Yopougong http://blog-de-guy.blogspot.fr/2012/12/aya-de-yopougong-abouet-oubrerie.html
concernant la vie quotidienne en Afrique.
Et si pour décrire la perte d’identité de ces jeunes gens
les auteurs tentent un contrepied, la trame est assez attendue: endettement des
familles, agent véreux, passeport confisqué, retour impossible, la petite amie
restée au pays … bien que les caricatures soient évitées.
Le vrai Foé est mort sur le terrain d’une crise cardiaque.
La préface de Daniel Picouly consacrée à Garrincha est délicieuse et dit
bien la distance des rêves à une réalité si difficile parfois qu’il est vital de croire à ses rêves.
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