Nos comparses arrivent à 3 heures tapantes à Saint Egrève,
nous embarquent direction P5 à Saint Exupéry où en guides prévoyants, ils
avaient réservé par Internet. La barrière s’ouvre automatiquement à la lecture
de la plaque d’immatriculation.
L’enregistrement ne commence pas à l’heure indiquée, nous
patientons et passons les premiers à 5 h 10. Il y a encore 2 h d’attente avant
d’embarquer dans le premier des avions de la Lufthansa qui nous
permettra d’atteindre Quito. Le temps de déguster une « chocolatine » ( pain au chocolat) à « La brioche dorée » et de
lire en profitant du lever du soleil . Un groupe de jeunes catholiques enjoués,
munis d’étuis de violons ou de guitares, « tapent le carton » en
attendant leur avion pour Cracovie, comme indiqué sur leurs T-shirts « JMJ
2016 ».
Nous survolons champs et forêts nimbés d’une légère brume.
Les hôtesses nous offrent un biscuit de Savoie accompagné d’une boisson. JJ et
moi avons même le temps de piquer un petit somme avant d’atterrir à Frankfurt.
Là nous avons à nouveau 3 h d’attente ce qui nous laisse amplement le temps de
traverser l’immense aéroport jusqu’à la porte affichée où nous nous installons,
guettant notre compagne parisienne, inquiète de cette escale qu’elle juge
courte.
Mais aucun problème, nous nous retrouvons à temps, nous
embarquons dans un Airbus 340 par une navette dont le trajet sur le tarmac nous
surprend par sa longueur.
Nous n’avons plus qu’à attendre 11 h et des poussières pour
traverser l’Atlantique, devant un bon choix de films: Zootopia, Back Home avec
bien sûr Isabelle Huppert (2015 de Joachim Trier), Ave César des frères Cohen…
Escale à Panama City, qui apparaît comme une maquette, nous
visitons l‘aéroport et un duty free peu intéressant au niveau prix. Environ 2 h
plus tard, nous prenons un Airbus plus
petit de la compagnie « Copa Airlines » pour un dernier trajet
d’environ 2 h. Nous sommes levés depuis plus de 24h.
Les formalités dans le nouvel aéroport de Quito tout neuf
sont rapides et efficaces, les bagages vite récupérés et scannés à nouveau. Il
est 21 h passées. A la sortie un petit monsieur en costard rayé trop grand, cheveux
à l’arrière et fine moustache noire, brandit un écriteau à notre intention.
Il s’appelle Edgar et sera notre guide francophone pour ce voyage.
Une heure de route sépare l’aéroport de la ville, pendant laquelle il nous livre
une foule de renseignements sur le pays. Entre autres : la participation
massive des chinois qui endette le pays, le manque de fréquentation touristique
à cause des tremblements de terre dans le Nord Ouest et toute une série
d’expressions françaises comme « les français sont des chauds
lapins », et quelques blagues
gentiment lestes… le pauvre n’obtient pas de nous beaucoup de répondant, nos
paupières sont lourdes. Nous apercevons cependant une route qui monte vers
une « montagne » éclairée par les maisons.
Nous tournons un moment dans un quartier neuf au nord de
Quito, le chauffeur et le guide ont confondu Hôtel Ambassador et Hôtel
Ambassady, ils doivent demander leur chemin. Nous ne traînons pas en formalités
pour gagner nos lits, il est plus de 4 h 30, heure française, 23h 30 heure
locale.
Merci à Béa pour la photo de bord de mer, à Jean pour le mannequin et la vue de Panama, à Eric pour celle de Quito.
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