De surcroit les divertissantes évocations de quelques
monuments de la littérature ou du théâtre type : « Victor Hugo en une
heure », peuvent présenter un air de déjà vu, ou de bien vu parfois :
Là, le comédien Arbona, de chez Lavaudant et d’autres
est sans prétention : «Je n’ai jamais pensé pouvoir écrire quoi que ce soit. »
Il fait cadeau à son vieux complice Papagalli
du personnage truculent de Falstaff, présent dans quatre
pièces de Shakespeare, sans insister sur son rôle de séducteur pathétique dans les « Joyeuses Commères de Windsor ».
Certains replacent
l’énorme couard dans le contexte historique qui résonne avec notre
époque :
« Falstaff,
comme Dom Quichotte, évolue dans un monde qu’il ne comprend plus. Lui, qui
paraissait si moderne face au chevalier Hotspur, devient passé de mode. Les
mots si chers à Falstaff n’ont plus le dernier mot. »
Dans le petit
théâtre de la MC 2, tout est léger : sous l’armure, le bon vivant est
mélancolique sans trémolo, sa drôlerie monte en verve après un jeu théâtral
calamiteux dont on peut mettre un moment à comprendre que c’est volontaire. Les
quatre acteurs sont excellents dans des registres variés où Racine, Feydeau
tiennent la plume parmi quelques morceaux toujours savoureux de Shakespeare
et d’autres.
« C’est un teckel
qui tourne autour d’un sapin.
- Chic un cul !
- Mince, c’est le
mien. »
Il est question de
théâtre dans le théâtre et de la version cinématographique d’Orson Welles car
tout est mis sur la scène jusqu’à la présence du critique de service qui incite
les teneurs de blogs, « la bonne blague », à l’indulgence, puisque
c’est surtout une histoire d’amitié.
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