« J’ai eu mille
raisons de le quitter, mais comme je vis toujours auprès de lui, il y en a une
mille et unième qui me fait continuer et réussir cette aventure sentimentale au
long cours »
L’histoire d’un amour
pas toujours aussi léger que le disent les dessins mais dont l’humour a
favorisé la construction d’un attachement auquel n’ont pas mis fin les balles
du 7 janvier.
« - Mais que peut
craindre un humoriste comme toi ?
- La vérité, parce
qu’elle est terrible. C’est la mort, la maladie. Les gens en général arrivent à
s’en sortir parce qu’ils vivent dans le mensonge. Je préfère plaisanter avec et
rester dans la vérité. »
Les sourires de tous les degrés qui ont accompagné nos vies
persistantes d’adolescents venaient d’un homme à l’existence dramatique :
Georges, veuf à 25 ans, était orphelin d’un père tué par un de ses employés.
Maryse dont on comprend bien l’engagement expose avec
vigueur ses contradictions de féministe. Sa sincérité va au cœur des
trajectoires, dont l’exhibitionnisme est exclu.
175 pages sans prétention disent bien des vérités.
« Nous n’étions
pas faits l’un pour l’autre, mais nous nous sommes faits l’un à l’autre »
Beau billet ! Merci.
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