Nous avons changé de siècle.
Dans le trimestriel de reportages et documentaires en
dessins, la planète étouffe et saigne, l’humour se remarque quand il apparait
parmi les 220 pages où se prouvent les qualités de cette publication en sa
dixième édition.
Pédagogique :
L’accord commercial entre l’Europe et les E.U. : TAFTA, où entre autres,
de nouvelles instances de justice dessaisiraient les états de certaines de
leurs prérogatives.
Scientifique :
l’histoire de l’anesthésie générale avec le hasard en maître du jeu. Ça s’appelle la sérendipité.
Obstiné : En
revenant sur l’assassinat à Djibouti du juge Borrel, une enquête remet en
mémoire une affaire révélatrice des mœurs franco-africaines et des failles
persistantes de la justice.
Indispensable :
après l’attentat contre Charlie, un historique de la presse satirique en
France.
Politique : Comme
dans chaque chapitre, mais le rappel de la folie des parcs d’attraction dans
les années 80, leurs échecs et leurs
réussites sont des signes forts. Les
petits Mickeys et les grands manèges.
Distrayant : Avec
l’humour à répétition d’un dessinateur envoyé en immersion dans une discipline
sportive peu connue : cette fois, le Gouren (lutte bretonne).
Original l’angle :
La journée de la fusillade à Charlie vue par 6 policiers de différents
services, leur professionnalisme et leurs émotions. Nous avons si peu de
mémoire.
Complet : La
géo-ingénierie qui cherche à amortir les effets du réchauffement de la planète
n’offre pas de solutions durables malgré la multiplicité des pistes pour
essayer de gérer le rayonnement solaire ou capter et séquestrer le CO2.
Parmi tant de sujets graves, moins de pages auraient suffi à
évoquer « Conte d’été » de Rohmer quand l’auteur des dessins
agréables s’identifie au personnage principal, car ce n’est pas d’une nouveauté
confondante, comme l’analyse de la photographie de Mohamed Ali (Cassius Clay)
dominant Sonny Liston aurait mieux convenu dans un journal destiné à des
adolescents. Par contre la rubrique de culture générale revenant sur les
origines de la Saint Valentin convient bien à tous les âges et offre un sourire
qui échappe aux balles des fanatiques aux brouillards toxiques, aux dissimulations consenties.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire