Sur la façade de la patrimoniale « Maison des têtes » quatre médaillons sur vingt sept
représentent quatre vents, c'est que par Valence, "la porte du midi",
passent bien des vents .
Cette maison d’un consul de la ville entre gothique qui a
flamboyé et renaissance naissante représente bien la ville à mes yeux de
grenoblois : riche d’histoire et d’histoires.
Si Championnet est honoré dans notre capitale des doudounes Quechuas,
sa statue est en bonne place à Valence : le général de la révolution est né à Alixan pas loin de
là.
Le kiosque de Peynet, dessinateur d’amoureux très années
soixante en est le symbole validé par l’office du tourisme qui fournit une
brochure bien faite sur les curiosités du chef-lieu de la Drôme.
Les mails de la ville le long desquels s'entassaient Juva 4 et tractions « citron » du temps de la
nationale 7 , sont réservés désormais aux piétons en bordure de la vieille ville
aux ruelles charmantes et aux places consacrées à des marchés réputés.
Une
statue de Bonaparte émerge du trottoir et rappelle le rôle stratégique que joua
l’école d’artillerie.
Depuis la cathédrale Saint Apollinaire du XI° siècle, nous
surplombons le fleuve puissant.
Le monument funéraire voisin portant le nom de « pendentif »,
fut classé parmi les premiers monuments
historiques en 1885.
Le vaste parc Jouvet s’apprécie aussi depuis le Champ de Mars
voisin.
Nous n’avons pu nous rendre au centre du patrimoine arménien
où une exposition « Bande dessinée et immigrations » parcourt un
siècle d’histoire jusqu’au 28 février 2016.
Nous sommes enfin allés au musée d’art et d’archéologie
installé dans le palais épiscopal qui vient d’être rénové. Sans être accablés, nous
passons de la préhistoire à l’art contemporain.
Au dernier étage nous avons une vue panoramique sur le
Vercors d’un côté et les monts d’Ardèche de l’autre, avec le château médiéval
de Crusol en silhouette.
Des mosaïques d’un siècle avant JC ou un après lui, sont
belles, et une gardienne nous renseigne à propos d’un impressionnant dolium (pluriel
dolia), jarre antique parfaitement
conservée qui contenait plus de 1000 litres.
La collection de peintures consacrée aux paysages donne de l’importance à Hubert Robert
qui aima tant les ruines romaines, à
André Lhote… Wlaminck et Boudin furent nos préférés ainsi qu’une histoire
émouvante de Sophie Calle déposant des bijoux de sa mère au pôle Nord.
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