Nous sommes en Tunisie en 2010.
Tout est nuancé, fin
et fort, complexe et évident. Bien filmé de près et à distance, avec des temps
de tension et de grâce, du punch et de la douceur, dans la sensualité et la
pudeur, les passions et la retenue.
Ces derniers temps nous avons été gâtés par les femmes
réalisatrices
Turque avec une belle révolte : « Mustang »
Tunisienne et un docu fiction original : « Le
Chalat de Tunis »
Marocaine aux filles rebelles de « Sur la
planche »
et aussi une autre du côté de Marrakech « Much
loved »
Le titre est extrait d’une des chansons qui galvanise ce
film :
« A peine j’ouvre les yeux,
je vois des gens éteints,
leur sang est volé,
leurs rêves délavés »
paroles mélancoliques sur des rythmes rocks qui n’oublient
pas le oud et grand bol d’énergie.
Les actrices sont excellentes et la mère qui préfère pour sa
fille des études de médecine à une vie dangereuse est jouée par la belle Ghalia
Benali … chanteuse.
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