A l’abri de ses triples enceintes, la bourgade de 7000 âmes
a conservé les caractéristiques architecturales des XIIIe et XIVe siècles
depuis qu’Etrusques, puis Guelfes et Gibelins marquèrent l’histoire.
La vue est belle depuis la ville « delle Belle Torri » qui
figure au patrimoine mondial de l'UNESCO : les touristes y abondent.
A l’intérieur du Duomo,
les fresques de Ghirlandaio évoquent en particulier Santa Fina, une jeune fille très pieuse, condamnée à être
dévorée par les souris et les vers.
De part et d’autre de la nef, des œuvres à l’expressivité
remarquable, magnifiquement conservées, permettent de réviser ou de s’initier à
l’ancien et au nouveau testament.
Les visions de l’enfer de Tadeo di Bartolo sont
spectaculaires et le célèbre martyr de
Saint Sébastien, par Benozzo Gozzoli est intéressant à comparer avec
l’interprétation d’autres peintres.
Au Palazzo comunale
où Dante passa en 1300, de belles fresques plus profanes avec des scènes de la
vie conjugale, celle du podesta d’alors, sont également intéressantes.
Si les peintures modernes qui voisinent avec les objets du
musée archéologiques ne révolutionnent pas l’histoire de la peinture, un petit
tour à la Spezieria di Santa Fina, annexe à l'ancien hôpital, a gardé sa pharmacie.
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