Le texte est lui aussi intense. La marge entre fantasme et
souvenirs est étroite et si certains délires nous échappent, la sincérité de
l’auteur italien est émouvante.
Les drogues accentuent les angoisses, les déséquilibres d’un
adolescent du temps où les copains comptaient. Il ne se ménage guère.
Ces 130 pages tendues se rapprochent pour moi des aveux
bavards de l’art brut, quand la vigueur des souffrances semble s’apaiser dans
leur dévoilement.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire