L’affiche est trompeuse, car la miss univers ne tient qu’un rôle secondaire dans le film, par
ailleurs bien pourvu en personnalités typées. Il s’avère qu’elle n’est pas
seulement agréablement carrossée.
Les deux vieux dont la libido n’est plus un problème ont
pour l’un renoncé à se produire en concert, alors que son comparse essaye de
réaliser son testament filmique.
J’aurais préféré le titre en italien « La
giovinezza » mais Michael Caine en compositeur de musique est « so
british », son comparse Harvey Keitel et son égérie Jane
Fonda tellement américains, alors va pour « Youth » qui nous prend à
contrepied comme un Maradona en cure dans l’hôtel suisse où tout un beau monde en
fin de course passe le temps.
Leur indolence a gagné le film qui recèle
pourtant quelques scènes bien troussées, imaginatives, drôles sans lourdeur et
de beaux paysages correctement peignés qui ne peuvent cependant guérir de la
mort.
Le sujet est périlleux, le réalisateur de
« This must be the place » http://blog-de-guy.blogspot.fr/2011/09/this-must-be-place-paolo-sorrentino.html
évite tout drame plombant avec des acteurs
qui amorcent dans le confort et les belles images, une réflexion concernant la
mémoire, la création, l’amitié, la vérité…
« Si la légèreté est une
tentation irrésistible, elle est aussi une perversion »
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