En dehors de la photo de la page de garde, sépia comme il se
doit, ce récit cotonneux d’une
villégiature au bord du lac de Côme m’a mis en rogne, car une fois de plus j’ai
été abusé par des promesses de douceurs italiennes. Alors que je venais de
m’enthousiasmer pour « Réparer les vivants » de Maylis de Kérangal, ces
états d’âmes futiles d’adolescents niais, vacant, rassemblant tous les poncifs
m’ont paru encore plus factices.
« Mort à Venise » sans Venise, sans fièvre, sans
parfum, sans âme, sans émoi, sans style.
Bateau en maquette et Andrew petit souffreteux dont la mère est sans mari.
Bateau en maquette et Andrew petit souffreteux dont la mère est sans mari.
Giacomo est-il troublé par la belle maman ? Il gagnera
une raquette.
Prenez garde à la raquette en bord de lac si vous n’êtes pas
encore majeur !
« - Andrew
voulait vous dire au revoir, mais il n’en a pas eu le temps. Il m‘a demandé de
vous donner ceci.
Elle lui tendit une
Dunlop de compétition ; un jour, Giacomo l’avait prise en main et en avait
admiré la légèreté. C’était un cadeau de son père qu’Andrew n’avait jamais pu
utiliser. »
Et radin avec ça !
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