vendredi 11 septembre 2015

Le Postillon. Eté 2015. N° 31.

Je les trouvais excessifs, les rédacteurs libertaires très critiques vis-à-vis des technologies,  nouvelles idoles, divinisées particulièrement dans le bassin Grenoblois et puis finalement je reconnais leur utilité, dans leur méfiance récurrente, tant les unanimités sont stérilisantes.
Cela vaut autant pour l’inflation des communicants au pays des ingénieurs que la révérence parisienne envers la nouvelle municipalité à propos de laquelle une de ses supportrices porte ce jugement :
«  Notre diversité, nos pratiques voire notre « amateurisme »… ont été l’expression de notre slogan « Grenoble, une ville pour tous ». Ce processus d’invention s’est tout d’un coup figé en se confrontant à la gestion où la prudence confine souvent à l’immobilisme, quand ce n’est pas au conservatisme… Il faut le réanimer. Par exemple, en utilisant comme pendant la campagne nos différences, nos désaccords non comme des freins mais comme des moteurs. S’il y a des votes contre c’est très bien ; ça fait du débat public. »
Mais la contradiction n’est pas toujours bien vécue, et je connais pas mal de mes amis aux  gencives agacées par la contestataire feuille de choux trimestrielle crachotante.
Cet été tout y passe : retour sur la fête des tuiles, Safar et Destot ne sont pas oubliés alors que se confirme dans le viseur Amélie Girerd, bras droit cumulard de Vallini.
« La Chaufferie » et « Le Ciel »,  salles où se produisent des musiciens connaissent des problèmes de subventions mais leurs activités en baisse peuvent expliquer des mesures d'économie.
Une interview de maître Ronald Gallo avocat vedette du barreau grenoblois va au-delà de la connaissance d’une forte personnalité en apportant un regard pertinent concernant les problèmes généraux de la délinquance.
 Et le compte rendu de quelques audiences au palais de justice est toujours intéressant.
Le reportage en vélo du côté du tunnel du Chambon où la route est coupée, agrémenté de citations de Stendhal est vivant, assaisonné de réflexions concernant le développement, la notion d’activité sportive et l’intérêt du génépi pour la connaissance des habitants de nos montagnes.
Une seule photo spectaculaire pour trop de dessins à l’arrache, avec des textes difficilement lisibles, aux traits barbouillés, à l’inspiration poussive, sauront-ils se renouveler en octobre ?
Genépi.
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J'ai essayé de copier la remarquable Bande dessinée de Zep parue sur son site mais l'image est trop petite: allez sur son blog ci-contre: "What a wonderful world"

1 commentaire:

  1. J'avoue que je lis PMO, et Le Postillon qui ont des accointances, non ? avec un certain plaisir.
    Un regret : l'omniprésente conviction de M et Mme Tout le Monde qu'ils sont floués de manière délibérée par le pouvoir.
    Même ce journalisme n'échappe pas à une profonde méconnaissance de l'incroyable servitude du pouvoir.
    Mais les interviews, et le journalisme d'investigation sont des reliquats d'un journalisme qui avait encore la foi.
    Je vais tacher de trouver le dernier numéro.
    Merci.

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